Vieilles prononciations (moé au lieu de moi, prononciation du mot canard) ou mots du vieux français :
Au tout début de la colonisation de la Nouvelle-France, la mer, les fleuves et autres cours d’eau constituaient les voies principales de déplacement. L’importance de ce mode de transport s’est reflétée dans la langue. On ne monte pas en voiture, on n’en descend pas, on y embarque et on en débarque. Le linoléum est appelé prélart, au Québec.
Il était tout à fait naturel d’emprunter aux populations autochtones les mots décrivant l’environnement qui était le leur, comme caribou, achigan,mocassin, touladi, babiche, pécan, toboggan (algonquin), ouananiche (montagnais), anorak, parka (inuit) qui sont tous des poissons d’eau douce.
Mots et prononciations importés des provinces françaises: garrocher pour lancer, achaler pour embeter, magané pour fatigué, épuisé, ou détérioré s’il s’agit d’un objet. Prononciation du t final comme dans icitte ou pantoute, ce dernier mot dérivé de pas en tout, pas du tout. “J’ai pas eu peur pantoute !”.